
Notice biobibliographique de Claude Mauron,
professeur émérite de littérature française et provençale à Aix-Marseille université



1/1

« …ce que j’aime dans le provençal, c’est qu’il s’agit d’une langue neuve. Elle n’a pas été usée, elle est encore concrète, les mots contiennent encore leurs objets… Pour nous, le provençal est comme le français du Roman de la Rose, il a conservé sa sensualité.
Le printemps d’une langue est fait pour la poésie… »
« …Il faut que vous compreniez que ma poésie n’est pas écrite pour être lue sur la page mais pour être écoutée. Le poème écrit est comme une partition. Et le poème n’est pas là seulement pour être entendu mais pour être dit : il faut qu’il fasse plaisir à la bouche. Il devrait avoir le parfum d’un morceau de fruit savoureux… »