Cette exposition, organisée autour de la réédition du poème Camin de la Crous de Max-Philippe Delavouët, évoquait par des échos rencontrés tout au long de l’œuvre, certes la passion du Christ, mais aussi celle de tout homme et, plus particulièrement de l’artiste s’il va au bout de lui-même. C’est ce que fera Delavouët avec Cant de la tèsto pleno d’abiho (Chant de la tête pleine d’abeilles, édition CREM 1991), qui clôt la somme de Pouèmo.
Elle présente manuscrit, tapuscrit, édition originale (Bayle-Vert 1966) format 22 x 28 cm, 68p., tirage 115 sur chiffon de mandeure de I à XV avec suite, de XVI à CXVI sans suite.
Figurent également l’édition, la correspondance et les documents relatifs au Camin de la Crous di Gardian (Chemin de la croix des Gardians) édité par l’Auceù libre en 2009.
Fau mai de tres jour pèr qu’un aubre recargue si fueio :
ié fau li tres mes que van de l’ivèr au printèms.
Pèr acò d’aquí, aquelo passioun se debano en ivèr
pèr que l’aubre revèngue à Pasco.Il faut plus de trois jours pour qu’un arbre recouvre ses feuilles :
il lui faut les trois mois qui vont de l’hiver au printemps.
C’est pour cela que cette passion se déroule en hiver
afin que l’arbre reverdisse à Pâques.Camin de la Crous / Chemin de la Croix (exergue)